En ce début d’année, de nombreux chinois à travers le monde célèbre le nouvel an chinois. Pour les Hokkien, le neuvième jour du nouvel an chinois correspond au Bai Tian Gong : des prières sont adressées au dieux et de nombreuses offrandes, avec souvent un porcelet rôti, sont placées sur un autel devant les habitations.
Durant un nouvel an Chinois au moment de la dynastie Ming, des intrus ont envahi la province Hokkien, volant et brûlant les villages sur leur chemin. Un groupe de villageois fuirent les bandits et se réfugièrent dans un champ de canne à sucre. Les intrus ont essayé de poursuivre les villageois mais n’ont pas réussi et le neuvième jour du nouvel an chinois, ils ont abandonné les recherches et sont rentrés chez eux. Les villageois se sont rendu compte que c’était le neuvième jour et aussi l’anniversaire du dieu du Paradis (Empereur de Jade) et depuis ce jour là, les Hokkien remercient le dieu du Paradis avec offrandes et des prières.
De nos jour, la veille du neuvième jour, un autel décoré de 2 cannes à sucre attachés de chaque coté est placé devant chaque maison et de nombreuses offrandes sont placées dessus dont notamment un joli porcelet rôti.
Bon alors, c’est comment un porcelet rôti ? Et bien, c’est gras, très gras ! Mais aussi très bon. Un bloc de viande, un bloc de gras et un bout de peau super croustillante. Ça se rapproche beaucoup du BBQ roasted Pork que l’on trouve souvent dans les food courts à Singapour ou en Malaisie. J’ai adoré, par contre au bout d’une dizaine de morceaux bien gras, ça devient vraiment écœurant. A ce moment là je me suis rabattu sur le jambon, plus de viande, moins de gras.
En résumé, c’est vraiment bon, mais je n’en mangerais pas tous les jours !